Comment aider un client à développer sa résilience pendant son coaching ou sa thérapie ?
La résilience est une qualité essentielle pour faire face aux défis et aux épreuves de la vie.
Dans ma façon d’accompagner mes clients, j’adopte une approche holistique et spirituelle qui consiste à considérer que chaque défi de vie comporte un apprentissage.
Il s’agit alors, non pas de résister à ce qui nous arrive, mais de l’accepter en se demandant comment je peux transformer cela en expérience positive.
Apprendre à utiliser cette résilience pour surmonter les épreuves et s’épanouir est une clé essentielle.
En tant que coach ou thérapeute, il est important d’intégrer cette notion dans sa pratique pour aider nos clientes à se développer et à surmonter leurs obstacles.
« Donne-moi le courage de changer ce que je peux changer, la sérénité d’accepter celles que je ne peux pas changer et la sagesse de distinguer les 2 ».
Marc Aurèle
La résilience est définie par le Larousse comme la “capacité à surmonter les chocs traumatiques”.
D’origine scientifique, ce terme désigne la capacité d’un matériau à retrouver sa forme initiale après une déformation. En psychologie, la résilience représente la capacité à s’adapter aux défis de la vie, en étant fort et souple intérieurement, tout en préservant sa santé physique et mentale. Et en se développant intérieurement.
Cette force intérieure permet à une personne de faire face aux événements difficiles et de rester optimiste et confiante en la vie. Dans un monde en constante évolution, la résilience facilite l’adaptation aux nouvelles situations et contribue à notre bien-être général.
Ainsi, pour arriver à accepter ce qu’on ne peut pas changer et surtout voir les apprentissages dans toutes nos expériences de vie, nous avons besoin de développer une qualité : la résilience.
Aider vos clients à travailler leur résilience leur permettra de faire face aux événements de la vie, aussi difficiles soient-ils.
Cela va passer par deux questionnements :
En tant que coach ou thérapeute, accompagner ses clients vers plus de résilience, c’est leur garantir une autonomie dans leur évolution personnelle et émotionnelle.
Le vécu et l’histoire personnelle de chaque individu jouent un rôle important dans sa capacité à développer sa résilience. Ainsi, elle a plus ou moins les clés pour affronter les épreuves de la vie.
Néanmoins, cette histoire personnelle, justement, n’est pas figée dans le temps.
Elle évolue avec le temps, et il est possible de rebâtir la confiance en soi, en la vie et en son entourage au fur et à mesure que l’on grandit.
La résilience n’est pas un don extraordinaire et peut être observée chez toute personne faisant preuve d’une grande capacité de récupération face aux difficultés. Ce n’est pas un signe de froideur ou de calcul, mais plutôt une compétence tournée vers l’avenir, l’espoir et la force mentale. La résilience peut être apprise et n’est pas un trait exclusif à certaines personnes. Être résilient implique d’apaiser son histoire personnelle et les challenges que l’on rencontre en cours de route, en posant un regard empreint de hauteur sur les évènements que l’on traverse.
Le docteur Boris Cyrulnik, éminent psychiatre et psychanalyste, a concentré ses recherches sur le concept de la résilience.
Il affirme que « le malheur n’est pas une destinée, rien n’est irrémédiablement inscrit, on peut toujours s’en sortir. ». Il y a donc de l’espoir pour chaque personne, à condition d’y mettre un peu de soi !
Il ne s’agit pas d’anticiper tous les événements de vie difficiles. Ce serait évidemment impossible autant que invivable. Se préparer à développer sa résilience consiste à se constituer (quand tout va bien) son « kit de survie en milieu hostile ».
Concrètement, cela signifie faire l’inventaire de tout ce qui nous réconforte, nous remotive, nous apaise ou nous régénère lorsque nous n’allons pas bien.
Comme par exemple voir des amis, méditer, prendre du temps pour soi ou s’adonner au journaling.
À chacun d’établir sa liste de pratiques et d’activités spéciales « temps difficiles ».
Ces ressources seront d’autant plus faciles d’accès, au moment où l’on en aura besoin, qu’elles auront été réfléchies et sélectionnées avec l’esprit clair et le cœur apaisé.
Face à un événement difficile, il est important de l’identifier rapidement. Plutôt que de le minimiser ou le nier, ce qui affaiblit notre capacité d’analyse et de réaction.
Pour éviter le déni, décrire ou écrire les faits permettent de prendre conscience de la situation.
Ensuite, accepter l’événement sans se résigner est crucial.
Gardez à l’esprit que ce moment difficile est un chapitre du livre de votre vie, mais pas tout le livre, permettant ainsi de ne pas être totalement submergé par l’épreuve.
Les épreuves provoquent des tempêtes émotionnelles qu’il est inutile de combattre.
Il est préférable d’accueillir et nommer les émotions, puis se recentrer avec des techniques psycho corporelles comme la respiration anti-stress, la méditation, le yoga ou le Qi Gong.
Si un calme survient après l’épreuve, il faut être vigilant à la sidération. Un temps de « digestion » est nécessaire avant de conscientiser et accepter l’épreuve.
Un véritable apaisement ne vient qu’après avoir régulé les émotions en les accueillant, en les identifiant et en les acceptant. C’est ce qui va permettre à votre client de développer sa résilience plus sereinement.
Les épreuves ont plusieurs facettes, mais les émotions négatives et les peurs nous font les voir de manière réductrice.
Il est important d’examiner ce que l’épreuve peut nous apprendre sur nous-mêmes, les autres et la vie.
Parfois, les défis nous aident à changer des aspects de notre vie que nous n’étions pas capables de modifier auparavant. Pour cela, il faut changer notre regard sur l’épreuve.
Il est dangereux de croire qu’on peut surmonter les épreuves seule.
Demander de l’aide et des conseils est essentiel pour construire une résilience durable.
Aider les autres renforce aussi notre propre résilience, car cela mobilise nos forces et réduit le sentiment d’isolement.
Dans les situations insupportables, consulter un coach ou un thérapeute est indispensable pour éviter de sombrer.
Faire tourner en boucle les pensées focalisées sur le problème est quasiment de l’ordre du réflexe.
Pour alléger son fardeau mental et émotionnel, rien de tel qu’occuper son esprit et ses mains à autre chose : travailler, bricoler, cuisiner, jardiner, ranger, peindre, écrire, lire…
Plus vous serez occupé, mieux vous rechargerez vos batteries physiques et psychiques, et moins votre problème, aussi douloureux soit-il, occupera tout votre espace.
Les épreuves attirent souvent des personnalités négatives qui peuvent manipuler au lieu d’aider.
Il est important de discerner entre empathie et manipulation.
Privilégiez les personnes résilientes, à l’écoute, bienveillantes et empathiques.
Ne comptez pas sur les personnalités toxiques pour devenir meilleures lorsque vous traversez des moments difficiles.
Enfin, pour développer sa résilience, il est important de reconnaître et de célébrer ses victoires face aux épreuves personnelles. Cela renforce l’estime et la confiance en soi.
Prenez le temps de vous féliciter et de vous encourager.
Écoutez attentivement les signaux de votre corps et de votre esprit pour répondre à vos besoins de manière appropriée.
Suivez votre intuition quant à la manière de gérer les émotions et les situations difficiles.
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J’accompagne les coachs et thérapeutes à gagner en clarté, passer à l'action et incarner leur médecine personnelle.